Je suis né d’un potager

D’où vient cette passion, cette envie de toucher cette matière primaire, et noble, que l’on nomme « la terre ». Je ne sais pas mais j’aime ça. Cette envie de faire pousser fruits et légumes. Donner la vie et avoir envie de jardinier voici l’une de mes passions. Quel plaisir de se lever le matin en pensant à cette activité qui détend apaise fait oublier tous les soucis du quotidien. A l’aube du printemps et par une belle matinée ensoleillée je décide de lancer ma saison de jardinage. Je pars immédiatement enfiler une tenue adéquate à cette activité (chaussures, outils de jardinage, gants). Je vois encore de la terre noire et sèche collée aux outils de l’année précédente, j’en salive d’avance à l’idée de voir pousser ma production locale. Après avoir enfilé mon équipement de la tête aux pieds, je pars d’un pas décidé en direction du potager avec la volonté de donner la vie à la carre de terre encore dénudé de toute vie apparente. Après avoir préparé la terre à l’aide d’un motoculteur. Je sens les odeurs de terre fraichement retournée arrivant à mes narines et déjà je suis bien…… Je ne me précipite pas, je savoure l’instant présent, l’instant où je vais donner l’envie de grandir à une graine d’haricot, à un plant de tomate. Après être passé à la jardinerie la veille, je contemple mes jeunes bébés, mes enfants que je faire grandir avec envie, plaisir,  passion, et délectation. Je serais là au quotidien pour eux au quotidien comme un enfant pour sa mère. Je prends ce jeune plant de tomate grandit sous serre encore fragile qui ne demande qu’à grandir à s’épanouir. Ayant préparé un trou pour son installation, je sors de son pot en plastique ce jeune plant, je le regarde, je lui parle et je lui dis bonne vie à toi. Et oui je parle aux plantes, normal je ne sais pas, mais c’est une philosophie de vie. Installé dans cette terre nourricière, ce jeune plant de tomate encore frêle sera bien je l’espère. Au détour de mes plantations, je m’évade un instant, j’écoute la nature, je vois un papillon blanc, des oiseaux chantant, signe que le printemps arrive. Après ce moment d’évasion je retourne à mes plantations, l’un après autre j’aligne au cordeau ces plants de tomates qui pourrait se parler le soir d’une pleine lune pour savoir si tout le monde va bien. Après avoir recouvert de terreau le dernier plant de tomate, je prends un moment pour les observer, et je dis à mes bébés, bonne vie à vous. Avant de les quitter, je vais chercher un arrosoir en zinc remplit d’eau, en marchant l’eau coule le long de mes pas puis enfin j’arrive devant mes jeunes bébés que j’arrose copieusement, la terre absorbe avec délice l’eau fraîchement déposée au pied des plants de tomate. Un par un et toujours avec la même envie je verse cette eau, qui donne la vie à chacun d’entre eux. Quel plaisir d’observer ce moment, faire grandir une plante et de la faire arriver à maturité. Je pose cette arrosoir vide sur le bord du potager en espérant voir grandir mes protéger. Mon fils à coter de moi contemple les plantations du potager, comme moi je l’étais à son âge ; Comme un passage de témoin.

Didier

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